Valérie Pécresse en « immersion » dans une PME

La débuté UMP Valérie Pécresse s’est prêtée au jeu de l’association Entreprise et Progrès qui propose à des parlementaires de passer un moment en immersion dans une entreprise. L’objectif étant bien évidemment de montrer le fonctionnement et le quotidien d’une entreprise à des personnes qui, bien que prenant des décisions sur des thématiques économiques, n’ont, pour la plupart, jamais exercé une autre profession que celle d’être élu ou fonctionnaire.

Valérie Pécresse

Dans une PME du Val-d’Oise

C’est dans une petite PME du Val d’Oise que Valérie Pécresse a effectué son immersion dans le monde de l’entreprise. Se nommant Acces-sit, l’entreprise est spécialisée dans la fabrication de sièges (banquettes, fauteuils, poufs, tabourets, tables, etc.). Valérie Pécresse voulait avant tout faire son immersion dans une entreprise 100 % française et privée.

Selon le fondateur Clément de Souza, ce stage d’immersion a dû lui permettre de mieux comprendre les difficultés face auxquelles peut être confrontée une entreprise et notamment une PME : charges, coût du travail, le peut de considération de la part des grands groupes pour ce genre de société…

Un concept intéressant, mais pas encore suffisant

C’est la deuxième année consécutive que l’association Entreprise et Progrès propose à des parlementaires de venir effectuer un stage d’immersion dans une entreprise. Son objectif est de faire venir 577 stagiaires dans les entreprises adhérentes. Ce chiffre correspond bien évidemment au nombre de débutés français. La finalité étant bien évidemment de montrer un aspect concret du monde de l’entreprise aux personnes qui gèrent l’administration de ce pays et mettent en place les lois.

Si l’idée est particulièrement intéressante, son influence n’est malheureusement pas suffisante. En effet, c’est n’est pas en quelques jours passés dans une entreprise que certains députés vont prendre en compte de la réalité des entreprises et de leur fonctionnement. En effet, le naturel revient au galop, et nos chers dirigeants ont trop la mauvaise habitude de faire de la politique politicienne plutôt que de se concentrer sur des projets concrets.