À tout moment de sa vie, une entreprise peut être confrontée à un problème, sans que la cause soit vraiment détectable du premier coup d’œil. Lorsque l’entreprise fait face à ce genre d’obstacle, elle doit absolument pouvoir déterminer la véritable source du problème, afin d’y remédier efficacement.
Les 5M d’Ishikawa, qu’est-ce que c’est ?
Appelés diagramme en « arêtes de poisson » ou « de causes à effets », les 5 M d’Ishikawa ont été créés par Kaoru Ishikawa. Cet outil a pour objet la résolution des problèmes. Avec un diagramme ressemblant vaguement à un squelette de poisson, le graphique a pour objectif de classer les causes possibles d’un problème en 5 familles :
- matière
- machine
- main d’œuvre
- méthode
- milieu
On procède alors à un brainstorming grâce auquel on peut lister toutes les causes possibles d’un problème. Ensuite, on classe toutes les idées selon les catégories proposées par le diagramme d’Ishikawa.
L’adaptation du diagramme d’Ishikawa selon la situation
Toutes ces familles de causes à effets ne sont pas obligatoires. Il peut également arriver que d’autres postes s’ajoutent, dont le M pour management et un autre M pour les moyens financiers. Pour la version initiale, la main d’œuvre regroupe les causes provenant des collaborateurs et de leurs compétences. La matière concerne la qualité, la fabrication pour les composants relatifs à la production d’un bien ou d’un service proposé par l’entreprise. Le milieu signifie bien entendu la concurrence et l’environnement de travail. Les matériels sont pour leur part les équipements et les moyens de production entre autres. Par ailleurs, le diagramme de cause à effet peut être associé à d’autres outils pour une meilleure efficacité, tels que le marketing-mix ou encore le FFOM, sans oublier les 5(+1) forces de Mickael Porter.