Le VGP est une inspection périodique obligatoire des appareils de levage et des dispositifs de manutention manuelle utilisés sur le lieu de travail. Le VGP doit être effectué tous les deux ans (tous les ans pour les équipements légers).
Le VGP consiste en :
- L’inspection périodique des chaînes, élingues, cordages et câbles ;
- palettes en bois et en métal ;
- Les chariots élévateurs ne sont pas soumis à ce contrôle car ils font l’objet de contrôles périodiques par le Conseil national de normalisation (CNEN).
Il est effectué tous les deux ans sur les chaînes, élingues, câbles et cordages, ainsi que sur les palettes en bois et en métal.
L’inspection des accessoires de levage est effectuée tous les deux ans sur les chaînes, élingues, câbles et cordages, ainsi que sur les palettes en bois et en métal. L’inspecteur doit inspecter toutes les pièces qui pourraient affecter la sécurité de la charge :
- Chaînes (plaques à maillons)
- les élingues (sangles)
- Câbles et fils
Le but de cette inspection est de s’assurer que ces accessoires sont en bon état pour leur prochaine utilisation. Tout défaut identifié par un inspecteur lors de ce contrôle entraînera un remplacement sous garantie auprès du fabricant ou du distributeur qui l’a mis en vente.
Il est effectué tous les quatre ans pour les chariots, les chariots élévateurs, les crics à pied et tout autre accessoire de levage.
La fréquence de la VGP est portée à 1 an lorsque l’équipement a été soumis à une utilisation exceptionnellement intense
Arrêts de travail ou opérations de manutention multiples plusieurs fois par jour.
Lorsque l’équipement est concerné par une VGP, il doit être inspecté par un organisme de contrôle agréé à intervalles réguliers. Le nombre d’inspections dépend de son type : tous les 6 mois pour les ascenseurs d’une hauteur maximale jusqu’à 10 mètres, tous les 12 mois pour les ascenseurs de plus de 10 mètres et tous les 24 mois pour les accessoires de levage (machines élévatrices).
Les équipements suivants ne sont pas soumis au vgp :
Tous les équipements qui ne pèsent pas plus de 3 tonnes. Toutes les parties ou composants amovibles d’un ensemble dont le mauvais fonctionnement peut être facilement vérifié sans démontage ou enlèvement. Les équipements fabriqués en France avant novembre 1952 ou importés avant mars 1954 et dont les normes de production ne sont pas connues.
Tous les équipements dont le poids ne dépasse pas 3 tonnes.
- Une tonne est une unité de masse égale à 2 000 livres ou environ 907 kilogrammes.
- Si vous soulevez et placez 3 tonnes de matériel au cours de votre journée de travail, vous devrez soulever 20 000 livres ou 907 kilogrammes et les placer dans différentes positions.
- Avec ces faits en tête, il est important de se rappeler que tous les barils (ou 100 litres) ne pèsent pas la même quantité. Un baril peut peser plus qu’un autre en fonction de sa composition, par exemple : acier contre bois, plastique contre métal, etc…
Toutes les parties ou éléments amovibles d’un ensemble dont on peut facilement vérifier le mauvais fonctionnement sans démontage ni désassemblage.
Il est important de noter que certains composants peuvent être retirés sans être démontés. Le bon fonctionnement de certains composants peut être facilement vérifié, tandis que d’autres peuvent l’être sans démontage ni dépose.
Les matériels fabriqués en France avant novembre 1952 ou importés avant mars 1954 et dont les normes de production ne sont pas connues.
Appareils fabriqués en France avant novembre 1952 ou importés avant mars 1954 et dont les normes de production ne sont pas connues.
Dans ce cas, vous pouvez trouver la date de fabrication en regardant le numéro de série. Les deux derniers chiffres indiquent l’année de fabrication (ex : 03 = 1953). Par exemple, s’il est estampillé « S6 », l’appareil a été fabriqué entre 1952 et 1954.
Si aucune indication ne figure sur votre produit, vous devrez chercher d’autres signes tels qu’un logo ou une marque appartenant à une autre entreprise.
L’équipement usagé qui a été repeint pour dissimuler son origine. Toutefois, s’il a été fabriqué avant mars 1954, vous devrez vous renseigner sur sa date d’origine pour pouvoir l’inspecter.
L’équipement usagé qui a été repeint pour dissimuler son origine. Vous devez savoir si le matériel a été fabriqué avant mars 1954 afin de pouvoir l’inspecter.
- Un équipement fabriqué dans un pays de l’UE après juin 1991, qui répond aux normes de sécurité européennes et porte la marque CE. Dans ce cas, le fabricant délivrera, après inspection de l’équipement, un certificat de conformité qui indique son calendrier de VGP ou si une maintenance est nécessaire.
- Les équipements fabriqués hors d’Europe mais importés en France dans le cadre d’une expédition (par exemple : les machines provenant de Chine). Ce type d’équipement doit également répondre aux normes de sécurité européennes et porter le marquage CE. L’importateur délivre des certificats prouvant la conformité à la réglementation européenne[2].
En conclusion, la France a mis en place une réglementation stricte concernant les appareils de levage et les dispositifs de manutention manuelle utilisés sur le lieu de travail. Cette réglementation vise à garantir que les employeurs respectent les lois sur la santé et la sécurité et à protéger les employés contre les blessures. Le VGP est un contrôle périodique obligatoire de ces articles qui doit être effectué tous les deux ans sur les chaînes, élingues, cordes et câbles, ainsi que sur les palettes en bois et en métal. Il est effectué tous les quatre ans pour les chariots, les chariots élévateurs, les crics à pied et tout autre accessoire de levage ; toutefois, il existe des exceptions où la fréquence peut augmenter en raison d’une utilisation exceptionnellement intensive (en dehors des heures de travail normales). Les équipements ne pesant pas plus de 3 tonnes n’ont pas besoin de cette inspection, sauf s’ils ont été soumis à une charge de travail exceptionnellement lourde, ce qui nécessite une augmentation de la fréquence entre 1 an et 2 ans, en fonction de la fréquence d’utilisation en période de pointe (en dehors des heures normales de travail). »
Un spécialiste doit absolument vérifier les élingues
Dans le secteur industriel, où la manipulation de charges lourdes est une opération quotidienne, les élingues jouent un rôle primordial. Ces dispositifs de levage requièrent une attention particulière et une expertise approfondie, tant leur rôle dans la sûreté des opérations est capital.
L’examen minutieux des élingues permet de déceler les éventuelles imperfections et signes d’usure qui pourraient mettre en péril leur intégrité. Une élingue défaillante est un risque inacceptable, susceptible de provoquer des accidents graves. De ce fait, le recours à un spécialiste compétent dans ce domaine devient une exigence impérieuse.
L’expert en élingue procédera à une inspection visuelle et technique. Il vérifiera la conformité des matériaux, l’état des câbles, des fibres et des connecteurs, et s’assurera que chaque composant fonctionne selon les normes requises. Les élingues doivent également être soumises à des tests de charge réguliers pour évaluer leur résistance.
Un protocole de maintenance bien structuré, incluant des contrôles réguliers par un spécialiste, assure non seulement la conformité avec les régulations, mais contribue également à une utilisation sereine et efficace des élingues. Leur vérification et leur entretien ne doivent en aucun cas être négligés.